Les termes « douleur chronique » ou « douleurs persistantes » sont utilisés pour classifier les douleurs qui persistent au-delà de la période normale de guérison de la blessure ou celles qui perdurent plus de 3 à 6 mois.

La douleur chronique peut être un sujet tabou pour certains, mais c’est une réalité avec laquelle vit près de 20 % de la population canadienne.

Les mythes et réalités sur la douleur chronique qui suivent ont pour objectif de vous éduquer sur ce problème qui touche assurément quelqu’un dans votre entourage ou encore vous.  

Une douleur indique toujours qu’il y a quelque chose de blessé ou d’endommagé dans le corps.

C’est un mythe !

La douleur est l’évaluation de la menace par le cerveau et non la menace réelle subite par les tissus corporels. En effet, le corps envoie par le moyen des nerfs un signal vers le cerveau et c’est celui-ci qui analyse ce signal et qui décide s’il y a douleur ou non. Ce signal peut cependant être modulé au niveau spinal (informations sensorielles) et cérébral (attention, motivation, peur…) pour augmenter ou diminuer l’intensité de la douleur perçue. La douleur n’est donc pas indicateur d’une lésion à tout coup.  

Toute douleur est réelle, il n’y a pas de douleur imaginaire.

C’est la vérité !

La douleur est toujours réelle. Par contre, c’est l’intensité de la douleur qui n’est pas toujours associée à la gravité de la blessure. En effet, dans les cas de douleurs chroniques, les nerfs envoient donc au cerveau un vrai message de douleur, mais un faux message de blessure. Ce phénomène se nomme l’hypersensibilité centrale. 

Le stress et les peurs peuvent augmenter notre perception de la douleur.

C’est vrai !

Les peurs et craintes reliées à la douleur entraînent souvent un évitement des activités considérées comme pouvant provoquer ou augmenter la douleur. Le terme « kinésiophobie » est utilisé pour décrire cette peur de bouger. Ceci a pour effet d’augmenter l’activité neuronale des circuits de la douleur dans le cerveau et augmenter les tensions musculaires. Le stress et les peurs peuvent donc moduler la douleur ressentie.

Il est possible de se débarrasser d’une douleur chronique avec seulement du repos.

C’est un mythe !

Lorsqu’une douleur persiste au-delà de la période de guérison normale de la blessure initiale, le repos ne suffira pas à se débarrasser de la douleur. Au contraire, bien que le repos soit recommandé dans la phase aigüe de la blessure (moins de 1 semaine), en phase chronique le repos et l’évitement d’activités amèneront davantage d’effets néfastes pour la santé physique et mentale.   

Si vous êtes pris avec une ou des douleurs persistantes, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un de nos physiothérapeutes pour vous aider !

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