La ventouse est un outil thérapeutique utilisé depuis des siècles au sein de plusieurs civilisations à travers le monde. Aussi appelée «cupping», cette technique ancienne est utilisée principalement dans le but de soulager la douleur, mais elle peut aussi être appliquée sur certains points d’acupuncture pour diminuer la fièvre, certains symptômes d’allergie, des maux de tête et bien d’autres.

Il existe différentes techniques de ventouse : la plus ancienne et traditionnelle étant l’utilisation d’une «cup» de verre, dans laquelle le vide d’air se fait à l’aide d’une flamme, qui ensuite, une fois appliqué sur la peau, crée une succion. Il est aussi possible d’obtenir sensiblement le même effet avec des ventouses de plastique et une pompe pour effectuer le vide d’air. Le thérapeute peut utiliser une huile afin de glisser les ventouses sur la peau pour couvrir une plus grande surface et cette technique est fort appréciée de la clientèle.

Physiologiquement, la succion créée par la ventouse augmente la circulation sanguine dans la région, active le système immunitaire et amène la rupture de petits capillaires à la surface de la peau, ce qui explique l’apparition d’ecchymoses.

Le traitement est sans douleur et, au contraire, il procure une agréable sensation de détente. Il est sans risque s’il est pratiqué par un professionnel de la santé formé dans le domaine, puisqu’il existe quand même certaines contre-indications. Cette technique est enseignée aux acupuncteurs lors de leur formation au Collège de Rosemont. Étant membre de l’Ordre des acupuncteurs du Québec, ces professionnels se doivent de tenir un registre de l’utilisation des ventouses, ainsi qu’une technique de nettoyage appropriée de haut niveau.

Par Karine Gignac, acupunctrice chez Axo Physio St-Émile et Montagne-des-Roches.