ANATOMIE

Notre corps comporte 31 paires de racines spinales, soit 8 cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et 1 coccygienne. Les racines proviennent de la moelle épinière et passent entre chaque niveau vertébral pour rejoindre les extrémités. Les racines antérieures sont motrices alors que les racines postérieures sont sensitives. Dans les cas d’un hernie discale, le disque peut venir comprimer une racine. Le disque est composé d’une portion gélatineuse au centre (nucleus pulposus) et d’un anneau fibreux au pourtour (annulus fibrosus). En temps normal, le disque joue un rôle dans la mobilité et la stabilité des segments de la colonne vertébrale.

PATHOLOGIES

La radiculopathie est une pathologie liée à la compression d’une racine nerveuse. Elle est souvent en relation avec une atteinte discale, de l’arthrose, de l’instabilité, etc. Elle peut survenir à tous les niveaux de la colonne vertébrale, mais est plus fréquente en lombaire et en cervical.

Symptômes

Les principaux symptômes et signes cliniques retrouvés sont :

• Une douleur dans une distribution radiculaire (variable selon la racine touchée) ;
• Un déficit moteur (faiblesse ou paralysie selon l’atteinte) ;
• Un déficit sensitif (engourdissements, chocs électriques) ;
• Reproduction de douleur par des mouvements de mise en tension de la racine ;
• En cas de hernie discale reliée, la toux, l’éternuement et la Valsalva peuvent exacerber les douleurs.

Évolution

L’évolution peut varier selon les individus et la sévérité de l’atteinte. La guérison peut s’échelonner sur plusieurs mois.

PRISE EN CHARGE

L’utilisation d’une médication anti-inflammatoire et antalgique peut être indiquée (consulter un professionnel de la santé qualifié avant de débuter un traitement médicamenteux). En physiothérapie, plusieurs modalités peuvent être utilisées. Les modalités antalgiques, le TENS, les exercices, la thérapie manuelle et les techniques de tissus mous peuvent être utilisés pour faciliter la réhabilitation et la guérison de la racine.

Pour certaines conditions exceptionnelles, la chirurgie peut être indiquée.

Catherine Lévesque — pht