Le volume d’activité physique est dépendant de 3 composantes : la fréquence, la durée et l’intensité. Si on analyse le terme d’un point de vue de volume par semaine, la fréquence correspond au nombre de séances hebdomadaires, la durée au nombre de minutes et l’intensité à la « puissance, au sens physique du terme, développée au cours d’un exercice » (1). Dans le cas d’un exercice isolé, il s’agirait plutôt du nombre de séries, de répétitions et de la charge. Le volume peut donc être analysé de façon globale ou encore au contraire, de façon très ciblée.

Pourquoi le volume est-il important lors de la pratique d’activité physique ?

 

Parce qu’un certain volume est nécessaire pour en retirer des bienfaits sur la santé

Les recommandations pour un adulte en bonne santé sont de 30 minutes (durée), 5 fois par semaine (fréquence) à intensité moyenne à élevée. Ce volume permet de profiter de la majorité des bénéfices sur la santé que peut procurer la pratique régulière d’activité physique.

Pour progresser

Le corps humain ne s’adapte qu’à ce qu’on lui demande. Pour éviter l’atteinte d’un plateau, il est nécessaire de varier l’entraînement. Cela peut être fait en modifiant les exercices pour les rendre plus difficiles, en augmentant la charge soulevée ou encore en diminuant le temps de repos. Ces adaptations viennent toutes influencer le volume total. Il faut toutefois s’assurer que l’augmentation de celui-ci ne se fait pas trop rapidement, afin de permettre au corps de s’adapter à la demande.

Pour performer à un événement

Une bonne planification du volume d’entraînement permet de mettre toutes les chances de son côté pour réaliser la performance désirée lors d’un événement telle une course. En plus de diminuer le risque de blessure en assurant un temps de récupération suffisant durant les semaines d’entraînement, un volume bien géré assure le maintien des acquis tout en diminuant la fatigue dans les derniers jours précédant l’événement. On appelle cela l’affûtage. C’est pour cette raison qu’on conseille de diminuer par exemple le nombre et la longueur des sorties dans les 1 ou 2 semaines avant une course.

Comment savoir si le volume est trop élevé ?

S’il s’avère évident que le volume est essentiel au développement des différentes composantes de la condition physique, un certain équilibre entre les différents paramètres du volume ainsi que le repos est primordial. Qu’arrive-t-il quand le corps ne parvient pas à récupérer ? Lorsque la situation se prolonge, on se retrouve en état de surentraînement. À ce moment, malgré l’entraînement les performances diminuent. La solution est simple, le repos. L’entraînement doit être grandement diminué voir cesser temporairement.

N’hésitez pas à faire appel à un de nos kinésiologues, ils sauront vous aider à planifier votre entraînement afin de maximiser votre progression ou encore vos performances.

Caterine Plamondon, B. Sc kinésiologue, DESS. Axo Physio St-Émile et Mailloux.

Références :

  1. Kino-Québec. (s.d). Définition de quelques termes communément employés en kinésiologie : F à I [PDF]. Repéré à http://www.kino-quebec.qc.ca/Fiches/Fiche96.pdf
  2. Wilm, J.H. et Costill, D.L. Physiologie du sport et de l’exercice. (2006) De Boeck.
  3. American College of Sports Medicine. (2010) : ACSM’s ressource manual for guidelines for exercise testing and prescription, 6e édition. Lippincott Williams & Wilkins.

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