Avec la présence des programmes sports-études au Québec et la possibilité que les jeunes ont de se spécialiser dès leur plus jeune âge, il est important de se questionner quant à la limite d’entraînement à respecter pour éviter les blessures et l’épuisement physiquement ou psychologiquement.

Causes du surentraînement

• Entraînements d’intensité et de volume trop élevés
• Périodes de récupérations inadéquates et trop courtes
• Entraînements redondants et monotones
• Troubles nutritionnels
• Stress social et accumulation de stress au quotidien

Signes et symptômes à reconnaître

Tout d’abord, il est important de garder en tête que chaque individu est différent. Une quantité donnée d’entraînement chez un athlète peut être très bien tolérée tandis que cette même quantité causera un problème chez un coéquipier. Il est donc essentiel de savoir reconnaître les signes et les symptômes que les jeunes ont dans ce type de situation :

• Diminution de la motivation pour le sport
• Difficultés à dormir
• Changement d’humeur (dépression, isolement social, trouble de la concentration, irritabilité)
• Régression ou stagnation des performances
• Diminution du plaisir de l’entraînement
• Baisse des résultats scolaires
• Changement dans l’alimentation, trouble de l’appétit
• Augmentation des blessures
• Douleurs musculaires prolongées

De plus, il ne faut pas négliger l’impact des événements qui se produisent dans la vie de l’athlète. Un jeune qui a un bon soutien à la maison, qui a une vie sociale active et qui va bien globalement pourra tolérer une plus grande charge d’entraînement qu’un athlète qui a différents problèmes et qui n’est pas en bonne santé psychologique.

Comment éviter le surentraînement

  • Écouter son corps
  • Bien s’alimenter
  • Avoir de bonnes nuits de sommeil pour récupérer (8 à 10 heures)
  • Augmenter progressivement la charge de travail
  • Avoir des entraînements faciles au travers les entraînements difficiles
  • Avoir de la variété dans ses entraînements
  • Prendre du repos au courant de la semaine

Il est possible de se retrouver en surentraînement dès 8 heures de sports par semaine. Faire du sport constamment à intensité maximale et sans période de repos peut rapidement causer des problèmes.
Finalement, le surentraînement ne se produit pas à la suite d’une grosse semaine d’entraînement, mais après un effort soutenu sur une longue période. Il est également plus fréquent en bas âge. Il peut aussi dépendre de la personnalité de l’athlète et de sa capacité d’adaptation. Le surentraînement ne donne qu’un avantage à court terme sur les performances, car à long terme, les muscles doivent apprendre à travailler de différentes manières pour pouvoir s’adapter à différentes situations.

Avant ou après la puberté ?

La surspécialisation dans un sport devrait être évitée avant la puberté. Même si l’enfant aime un sport bien précis, celui-ci devrait apprendre à pratiquer d’autres sports afin de développer d’autres muscles et d’autres habiletés. C’est un peu comme le chocolat : même si un enfant aime beaucoup en manger, son alimentation ne peut pas être seulement basée sur cette friandise. Par ailleurs, avant la puberté, il est plus important d’avoir du plaisir dans un sport. Les habiletés techniques plus spécifiques peuvent être développées à un âge plus avancé.

Par Geneviève Laviolette, physiothérapeute, Axo Physio NDL

Articles connexes

GererEnergie_Physiotherapie_Quebec-300x209 (1)

12 conseils pour mieux gérer votre énergie au quotidien

Vous arrive-t-il de vous sentir fatigué, épuisé à la fin de la journée? Avez-vous de plus en plus de difficulté à maintenir votre niveau d’énergie? […]

Lire la suite
abdo_debutant

5 exercices débutants pour travailler adéquatement les abdominaux

Il est bien connu que les abdominaux sont des muscles très importants pour la santé du dos. En effet, ils permettent de protéger la colonne […]

Lire la suite

N’hésitez pas à nous laissez un commentaire à propos de cet article! Nous sommes toujours intéressés par votre opinion!