Saviez-vous que vous pouviez offrir des choix à votre enfant, même dès leur plus jeune âge ?
POURQUOI ?
Ça permet à l’enfant de savoir qu’il y a des choses sur lesquelles il a un pouvoir de décision, mais qu’il y a des choses que papa et maman décident. Il a le droit d’avoir son mot à dire dans une certaine mesure.
Ça aide l’enfant à être engagé dans une activité. Il sera plus motivé à s’habiller (et à apprendre à s’habiller) s’il a choisi le vêtement que si le parent décide pour lui, par exemple.
Ça diminue les crises et l’opposition.
Ça aide à l’autonomie. En effet, c’est une étape préalable à laisser l’enfant choisir ses vêtements SEUL dans un tiroir bondé… Il devra éventuellement y arriver, mais avant cela, choisir entre deux items est un bon défi pour les plus petits.
C’est bon pour l’estime. L’enfant développera une fierté vis-à-vis des choix qu’il prend.
Ça permet de connaitre les préférences de nos enfants, de les prendre en considération et de moins imposer les nôtres. Je parle autant des préférences visuelles que du confort. Être à l’écoute de nos tous petits est important!
Ça nous encourage à parler et verbaliser et ça aide à développer le vocabulaire de l’enfant.
COMMENT ? QUAND ?
- Au changement de couche, on peut laisser l’enfant choisir entre deux couches lavables.
- On peut le laisser choisir entre deux pairs de bas, entre deux pairs de souliers, deux chandails, deux pantalons, deux chapeaux etc.
- On peut le laisser choisir entre deux couleurs de crayons ou entre deux sortes de balles.
- Etc.
On tente de développer le vocabulaire en nommant les objets, comme : ”les soulier bruns, ou les souliers bleus?”, ”la couche de vache, ou la couche de grenouille?” en bougeant l’objet en question au bon moment.
** Noter ici que je ne parle pas d’offrir des choix de la même manière et dans le même objectif qu’on le fait quand on offre les fameux ”faux-choix” pour tenter de réduire l’opposition et la crise du non, quoi qu’il y a des ressemblances je l’accorde. Je parle plutôt d’offrir des choix pour qu’il sache qu’il a un pouvoir décisionnel et que cela ait un impact positif sur son autonomie, même si au final, ça permet de diminuer les crises.
Lydia Guay, ergothérapeute
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